Il n’était pas tout à fait 18h quand tu es rentré dans le métro…

Il n’était pas tout à fait 18h quand tu es rentré dans le métro, à Esquirol si je ne me trompe pas.

Tu étais accompagné d’un ami, vous avez discuté (une histoire d’ambulanciers, d’internes ?! Je ne sais plus vraiment…)

Tes chaussures beiges étaient terreuses, ainsi que le bas de ton jean. Tu as déposé au sol un grand sac en papier, dans lequel se trouvait des affaires à toi, enfin je présume…

Tu étais adossé contre les portes du métro, moi j’étais à un mètre sur ta gauche, près du strapontin, je cherchais ton regard (que j’ai eu la chance de croiser 2/3 fois), et je t’ai suivi des yeux quand je suis descendue à Marengo SNCF.

J’étais la petite châtain, mèches blondes avec un carré plongeant, veste bleue marine en laine, ballerines noires, et assez chargée avec mon gros sac mauve!

Je voulais te sourire, te gratter mon numéro sur un mouchoir ou juste te dire que j’adorais ta voix et que j’aurais bien eu envie d’aller boire un café avec toi… Mais rien de tout ça, je suis juste passée devant toi en descendant et regrette de ne pas avoir dit quelque chose…

Enfin, si tu lis ces quelques lignes, Ô toi inconnu du métro avec ta belle barbe de trois jours, n’hésites pas à me répondre !

    Détails

  • Métroaà Esquirol.
  • Une rencontre faite le 16 octobre 2016.
  • Rédigé par une femme pour un homme.
  • Publié le dimanche 16 octobre.